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Ce rapport de l’OCDE de 2015 « Making open science a reality » montre à quel point l’open science permet d’innover et de produire de nouveaux services et produits grâce à la réutilisation des données, la réduction des couts de reproduction des données :

Greater access to scientific inputs and outputs can improve the effectiveness and productivity of the scientific and research system, by: reducing duplication costs in collecting, creating, transferring and reusing data and scientific material; allowing more research from the same data;and multiplying opportunities for domestic and global participation in the research process.

L’Open Science ne se limite pas aux données de la recherche mais englobe l’ensemble des résultats : données brutes, élaborées, publications, logiciels. La condition est de permettre un partage pour libre accès et réutilisation aux communautés scientifiques mais également aux professionnels, aux étudiants, à la société et aux pouvoirs publics.
Pour permettre cette réutilisation, les résultats obtenus doivent être déposés dans un entrepôt et avoir une licence de réutilisation.
Pour cela les creative commons sont adaptés dans le domaine de la recherche. Elles sont reconnues internationalement et en droit français, elles sont largement utilisées.

L’Union Européenne dans son communiqué montre que ce concept est une nouvelle façon de faire de la recherche, à la croisée entre l’innovation, la société et les politiques publiques.

Open Science aims at transforming science through ICT tools, networks and media, to make research more open, global, collaborative, creative and closer to society.

triptiqueDans tous les cas, l’open science est un changement de paradigme qui s’installe au sein des communautés scientifiques, soutenu par l’Union Européenne, l’OCDE et les pays européens dont la France.

 

 

 

 

Les outils de la recherche

novembre 30th, 2015 | Posted by Fanny Dedet in Innovation | Recherche | Services - (0 Comments)

Trouvé sur Innovations in Scholarly Communications, l’écosystème des outils utilisés (ou utilisables) de près ou de loin par les chercheurs.

Depuis plusieurs années, la multiplicité des nouveaux outils a complètement changé le paradigme de valorisation des productions mais également introduit de nouveaux modes de publication. Pour aller encore plus loin, c’est toute la façon de concevoir la science qui est en train de changer. Nous aurons l’occasion d’y revenir sur ce blog

InnoScholComm_figure_jan2015

Les DOI components

août 4th, 2014 | Posted by Fanny Dedet in Innovation | Norme | Revues - (0 Comments)

Très intéressant post sur les DOI components de Martin Fenner sur son blog : http://blog.martinfenner.org/2014/08/02/fragment-identifiers-and-dois

De quoi s’agit-il ? Il ne s’agit pas d’accéder à plus d’information mais mieux accéder à l’information.

Tout a commencé avec IMRAD qui est un format permettant de distinguer à l’intérieur d’un article aux éléments structurants d’un article scientifique :Introduction, Methods, Results and Discussion. Il offre ainsi au lecteur la facilité de naviguer entre les différents chapitres :

The IMRAD structure has proved successful because it facilitates literature review, allowing readers to navigate articles more quickly to locate material relevant to their purpose
Source: Burrough-Boenisch, J (1999). International Reading Strategies for IMRD Articles. doi:10.1177/0741088399016003002

Et l’envie d’aller plus loin : accéder et naviguer directement parmi les figures et les tables d’un article. Comme le dit Martin dans un ancien post de 2011, Crossref fournit déjà des DOI components. PloS les utilise.

Exemple : pour un article ayant pour doi:10.1371/journal.pone.0006022, la figure n°2 aura pour doi:10.1371/journal.pone.0006022.g002

Comme l’intérêt est là, le nombre de DOI components se cesse de s’accroitre :

doi-components-rising

 

Les représentants  de la  US National Library of Medicine (NLM), une composante du National Institutes of Health,et la Wellcome Library ont signé un  « memorandum of understanding » pour travailler ensemble sur la diffusion  gratuit, en ligne de milliers d’archives de journaux historiquement significatifs en biomédecine.

L’accord  prévoit une donation de 1.2 million de $ à la NLM qui coordonnera ce projet de numérisation de 3 ans. Les journaux numérisés – la liste des journaux n’est pas diffusée –  seront mis à disposition dans  PubMed Central (PMC) et sa version européenne , Europe PMC. En plus de la numérisation, des indicateurs de citation des articles seront créés.

source :

Wellcome Library and NLM establish agreement to make 150 years of biomedical journals freely available online. http://www.wellcome.ac.uk/News/Media-office/Press-releases/2014/WTP056252.htm#.U1VlUwdJu5U.twitter

L’ Observatoire des Sciences et des Techniques (OST) a sorti en octobre 2013 un rapport très intéressant intitulé « Une analyse multidimensionnelle des performances scientifiques et technologiques« .

Les données collectées sont de 2010 et proviennent du WoS, de Thomson Reuters, l’OCDE, Eurostat, l’OEB (Patstat). Elles ont été traitées et analysées par l’OST.

La cartographie présente les dépenses en R&D (DIRD) et les types de valorisation : publications ou brevets, pour 5 pays européens. Les SHS ne sont pas pris en compte dans ces indicateurs.

 

Elsevier lance une  revue (sic) vidéo. Le domaine couvert relève de la médecine et le responsable scientifique, dans sa vidéo d’introduction, explique qu’il y a un réel besoin de visualiser des cas réels et qu’il est plus facile d’expliquer ce sujet par une vidéo que par un document écrit.

Ce même argument pourrait s’appliquer à l’agriculture et à toutes les recherches finalisées ; est ce pour autant le début d’une longue série de nouveaux journaux innovants ?
Avec deux numéros par an, Elsevier ne prend pas trop de risque pour commencer, car il ne me semble pas dans l’habitude des chercheurs de produire des vidéos. En tout cas, Elsevier, qui était critiqué par son manque d’innovation marque un grand coup… sans que cette nouvelle ne fasse vraiment le buzz sur Twitter…

Une autre revue vidéo existe : JOVE mais l’approche est différente. Les auteurs soumettent un manuscrit papier et c’est l’éditeur qui crée la vidéo.

You submit a manuscript, JoVE will film and produce your video

Au fait, comment calcule t-on le facteur d’impact d’une revue vidéo ? car c’est finalement le FI qui tient les chercheurs, pas le medium de diffusion.