Plagiat – autoplagiat

Nous avons été alertés par la remarque d’un éditeur après un retour sur un des articles que nous avions soumis.
/ »In retrospective, it seems that some segments of the manuscript should be re-written in a more original fashion since it doesn’t pass a plagiarism test » /
Nous n’avons aucune idée des passages concernés, ni de la manière dont le test a été réalisé. Ce n’est pas d’une gravité extrême pour ce qui nous concerne, le fond de l’article a été bien jugé, et je n’aurai pas trop de mal à défendre notre bonne foi.
L’éditeur nous signale que ce sont l’introduction et la discussion qui posent problème et pas les Matériels et Méthodes

Mais du coup j’aimerais savoir si nous avions des outils sur le centre, si c’était quelque chose que nous pouvions faire, que nous pouvions vous confier, etc…

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Le plagiat étant un phénomène croissant dans les publications scientifiques, beaucoup de grands éditeurs affichent une politique de définition et de contrôle du plagiat, qui inclut aussi l’auto-plagiat (self-plagiarism). Concernant la revue Photochemistry and Photobiology qui vous concerne, une information sur le plagiat ou l’auto-plagiat est donnée sur son site :  http://onlinelibrary.wiley.com/journal/10.1111/%28ISSN%291751-1097/homepage/ForAuthors.html.

Pour détecter le plagiat, les éditeurs utilisent des logiciels qui comparent le manuscrit soumis avec les publications scientifiques existant dans les bases de données gratuites ou payantes (pour en savoir plus : http://www3.imperial.ac.uk/library/researchers/plagiarismdetection). Depuis 2008, les éditeurs associés dans CrossRef et STM (International Association of Scientific, Technical & Medical Publishers) ont développé CrossCheck, un dispositif à destination des éditeurs, qui utilise le logiciel iThenticate (aussi connu sous le nom de Turnitin –payant) et s’appuie sur une base commune de comparaison incluant à la fois le web mais aussi les articles et ouvrages de ces éditeurs (http://www.crossref.org/crosscheck/index.html). Wiley fait partie de ces éditeurs (http://blogs.wiley.com/publishingnews/2011/08/24/crosscheck-ithenticate-%E2%80%93-an-update/). L’utilisation de ce système est possible de façon payante (individuelle ou institutionnelle). L’Inra ne souscrit pas actuellement à ce dispositif.

Il existe des logiciels gratuits de détection du plagiat ou plutôt de détection d’un taux de similitudes entre textes, souvent destinés aux enseignants :

– Viper : http://fr.scanmyessay.com/ (logiciel client à décharger)
– Duplichecker : http://www.duplichecker.com/ (en ligne)

Toutefois, leurs résultats sont toujours partiels, car leur base de comparaison est la plupart du temps constituée par les informations disponibles librement et gratuitement sur le Web (sites et archives en libre accès). Vous pouvez cependant utiliser ces outils pour identifier les passages de votre article qui présentent des similitudes avec des publications existantes. Si un chevauchement ou une duplication à partir d’un précédent article est un fait, il est recommandé de le préciser (par ex. texte réutilisé entre guillemets et renvoi vers l’article cité). Même dans le cas d’articles publiés en Open Access, la réutilisation par l’auteur de ses propres contenus est limité.

Pour plus d’information sur les bonnes pratiques en matière de publication, nous vous invitons également à consulter le site du COPE (http://publicationethics.org/files/International%20standards_authors_for%20website_11_Nov_2011.pdf).

Complément de dernière minute, un article Ithenticate à télécharger qui fait le point sur la définition de l’autoplagiat, et sur les bonnes pratiques à respecter par les auteurs pour l’éviter : http://www.ithenticate.com/self-plagiarism-free-white-paper/

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